Mercredi 29 avril :
Nous sommes tellement bien dans notre petit refuge de la CONAF, avec vue sur le salar, que nous changeons nos plans : nous décidons de ne pas dormir à Isluga ce soir mais de faire l'aller-retour et de revenir ici...
Petite incursion sur le salar :
On a fait notre petit saut. On est content !!
Elle nous explique que son troupeau de lama (500 têtes) s'est divisé pendant la nuit et qu'elle est a leur recherche. Elle nous dit qu'elle nous arrêtera en temps venu. Elle nous montre sa maison en passant. Elle y vit seule... coupée de tout. Impressionnant...
On roule une bonne dizaine de bornes avant d'arriver aux dits lamas (une trentaine). Elle descend alors, contente qu'on l'ai rapprochée. Avant de se dire au revoir, elle nous demande quelques "frutitas". C'est clair que le primeur ne doit pas passer souvent ici! On lui file quelques poires et carottes et on lui demande la route pour Colchane (vu qu'on n'a pas de carte). Elle nous indique une piste vers un petit col.
La piste a une sale gueule (genre de ravine à la place de la piste), mais ça a l'air assez logique. Arrivé au col, la piste est coupée par une zone grillagée qui annonce un danger de mines (pas celles de potasse ou d'argent !). On contourne le danger en suivant les traces de 4X4 et on descend dans le vallon. On croise quelques lamas....puis une belle borne "Bolivie".
Là, on se dit que ça doit être la piste pour Colchane des éleveurs de lama (la mieux à vol de condor), mais pas pour les toutous comme nous. On fait demi tour (en essayant d'éviter les mines) et on repart vers notre col. On reprend notre chemin tout raviné...puis on retrouve la piste de ce matin qui fait le tour du salar. On croise les sources d'eaux chaudes de Polloquere (qu'on a décidé de visiter pour ce soir) puis on arrive à la bifurcation pour Isluga et Colchane.
Le village semble complètement mort, et on apprendra plus tard qu'il n'est pas habité, c'est juste un village cérémoniel... Heureusement qu'on avait changé nos plans ce matin, ça n'aurait pas été top pour dormir par ici...
On continue vers Colchane....à 10 bornes. Une fois arrivés , on est un peu déçus : village frontière moche et pas de station essence comme annonçé. Les carabiñeros nous disent d'aller acheter le fuel en Bolivie. Notre voiture de location n'a pas le droit de passer la frontière et la station est à deux bornes environ. Bof...
Finalement, on trouve un petit restaurant typique où on mange une bonne soupe et du lama. La serveuse nous dit qu'on peut acheter du gasoil à son voisin (sûrement pas très officiel tout ça !), donc on fera la plein (après le notre).
On quitte Colchane vers 14 heures...direction notre petit refuge "privé" au salar.
On continue vers Colchane....à 10 bornes. Une fois arrivés , on est un peu déçus : village frontière moche et pas de station essence comme annonçé. Les carabiñeros nous disent d'aller acheter le fuel en Bolivie. Notre voiture de location n'a pas le droit de passer la frontière et la station est à deux bornes environ. Bof...
Finalement, on trouve un petit restaurant typique où on mange une bonne soupe et du lama. La serveuse nous dit qu'on peut acheter du gasoil à son voisin (sûrement pas très officiel tout ça !), donc on fera la plein (après le notre).
On quitte Colchane vers 14 heures...direction notre petit refuge "privé" au salar.
L'éclairage à notre arrivée sur le salar de Surire est superbe. On voit encore un bout du Parinacota.
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