jeudi 30 avril 2009

AmL35 : Route vers Arica

Jeudi 30 avril :

Cette fois, nous quittons notre joli petit refuge...


La viscache du refuge n'ouvre même pas les yeux pour nous dire au revoir... Il faut dire qu'elle profite des premiers rayons de soleil pour retrouver une température corporelle normale...

On prend la route pour Arica. Le garde nous a indiqué un petit raccourci qui nous évite de repasser par la route Parinacota-Putre et qui passe par un canyon...







Arrivés au raccourci, la route est belle mais un peu impressionnante. Heureusement, on ne croise pas d'autre voiture ça aurait été très chaud...

Ca y est, on aperçoit l'océan!!

On arrive à Arica en début d'après-midi... On retrouve Arturo, Féfi et leurs amis installés dans un super appart-hotel sur la plage. Du coup, on se loue nous aussi un appart pour la nuit, et on profite un peu de la magnifique vue sur les entraînements de la compet d'accro...
Les compétiteurs sont montés en treuil jusqu'à 500m d'altitude puis se lâchent (à tous les sens du terme) au-dessus de la mer...

Ce soir, pour remercier les chiliens de la super soirée fruits de mer de Pisagua, nous avons proposé de cuisiner français. Sauf qu'une grande partie du groupe est végétarienne, et qu'il n'y a pas de four... Pas possible de faire notre gratin dauphinois national... On se rabat sur des légumes crus avec plein de sauces, un bibalaskäss (patates avec yaourt à l'ail), une salade avocat pamplemousse crevettes, une salade endives, gruyère, noix, des poivrons à l'ail, et surtout de la glace vanille et du caramel au beurre salé... Pas mal de boulot (en très peu de temps), mais ça valait le coup...





....On passe une super soirée.
Et nos invités trouvent la cena "incredible".

mercredi 29 avril 2009

AmL34 : Salar de Surire et Isluga

Mercredi 29 avril :

Nous sommes tellement bien dans notre petit refuge de la CONAF, avec vue sur le salar, que nous changeons nos plans : nous décidons de ne pas dormir à Isluga ce soir mais de faire l'aller-retour et de revenir ici...

On commence la journée par le tour du salar...






Petite incursion sur le salar :






Les poupées russes :


Et la séquence "David Copperfield" (Attention les yeux! C'est balèze!!)....




...ou comment se débarasser des roux !



Comment manger un roux (une rousse) ?





On a fait notre petit saut. On est content !!





On continue notre petit tour du salar...


A l'extremité nord-est du salar, une petite vieille nous fait des signes au bord de la route.
Elle nous explique que son troupeau de lama (500 têtes) s'est divisé pendant la nuit et qu'elle est a leur recherche. Elle nous dit qu'elle nous arrêtera en temps venu. Elle nous montre sa maison en passant. Elle y vit seule... coupée de tout. Impressionnant...
On roule une bonne dizaine de bornes avant d'arriver aux dits lamas (une trentaine). Elle descend alors, contente qu'on l'ai rapprochée. Avant de se dire au revoir, elle nous demande quelques "frutitas". C'est clair que le primeur ne doit pas passer souvent ici! On lui file quelques poires et carottes et on lui demande la route pour Colchane (vu qu'on n'a pas de carte). Elle nous indique une piste vers un petit col.

La piste a une sale gueule (genre de ravine à la place de la piste), mais ça a l'air assez logique. Arrivé au col, la piste est coupée par une zone grillagée qui annonce un danger de mines (pas celles de potasse ou d'argent !). On contourne le danger en suivant les traces de 4X4 et on descend dans le vallon. On croise quelques lamas....puis une belle borne "Bolivie".
Là, on se dit que ça doit être la piste pour Colchane des éleveurs de lama (la mieux à vol de condor), mais pas pour les toutous comme nous. On fait demi tour (en essayant d'éviter les mines) et on repart vers notre col. On reprend notre chemin tout raviné...puis on retrouve la piste de ce matin qui fait le tour du salar. On croise les sources d'eaux chaudes de Polloquere (qu'on a décidé de visiter pour ce soir) puis on arrive à la bifurcation pour Isluga et Colchane.


La route est toujours magnifique et variée.
Arrivée à Isluga : sa belle église et son volcan actif.









Le village semble complètement mort, et on apprendra plus tard qu'il n'est pas habité, c'est juste un village cérémoniel... Heureusement qu'on avait changé nos plans ce matin, ça n'aurait pas été top pour dormir par ici...
On continue vers Colchane....à 10 bornes. Une fois arrivés , on est un peu déçus : village frontière moche et pas de station essence comme annonçé. Les carabiñeros nous disent d'aller acheter le fuel en Bolivie. Notre voiture de location n'a pas le droit de passer la frontière et la station est à deux bornes environ. Bof...
Finalement, on trouve un petit restaurant typique où on mange une bonne soupe et du lama. La serveuse nous dit qu'on peut acheter du gasoil à son voisin (sûrement pas très officiel tout ça !), donc on fera la plein (après le notre).
On quitte Colchane vers 14 heures...direction notre petit refuge "privé" au salar.

L'éclairage à notre arrivée sur le salar de Surire est superbe. On voit encore un bout du Parinacota.


On croise une véritable "mine à viscache" (c'est la journée des mines). Est-ce un élevage ? la saison ? ou l'heure qui fait ça ? Il y en a partout, c'est impressionnant !


On fait notre petit détour pour aller aux "baños" de Polloquere.




Arrivés aux bains, devinez quoi ? on est tout seul !

Ça sent le soufre, mais c'est bien agréable après une journée de route. Certains coins du bain sont presques trop chaud.





Après ce bain, direction le refuge sous la lumière rasante du soir avec le supplément "vigognes".




On monte sur la butte au-dessus du refuge pour admirer le salar avec un peu plus d'altitude.




Ce soir, on a décidé de rater des spaghettis...