AmL64 : Pause a Baños

Vendredi 24 à dimanche 26 juillet:

Nous arrivons à Baños en milieu d'après-midi. Cette petite ville est située au pied du Volcan Tungurahua (du quechua tunguru = gorge, et rahua = bruler) qui est en eruption depuis 1999. La ville a été bien détruite, mais en ce moment, le volcan est assez calme... Nous ne le verrons pas car il n'est pas visible de la ville située dans une cuvette...

Baños est réputée pour ses eaux thermales. C'est une petite ville très touristique...

La ville est la porte d'entrée en amazonie equatorienne, en témoigne le climat humide et chaud...

Il n'y a qu'en Amérique latine qu'on peut voir des crucifix en vitrine à côté des casseroles !

Nous logeons dans une pension touristique, mais bien sympathique, où nous pouvons prendre des bains de vapeurs matinaux. On a testé, ca détend carrément... avant le délicieux petit déj... et les "jugos de mora" (jus de mures)... quel plaisir !

Une pause qui fait du bien...

Mais comme il nous reste peu de temps en Equateur, dimanche, nous décidons de continuer la route vers la boucle de Quilotoa avec a priori, une jolie randonnée dans un cratère... On part donc vers midi en bus local... On a les deux dernières places disséminées dans le bus, le chauffeur conduit comme un malade (comme tous les "pilotes de bus" equatoriens)... Rien de très agréable... On arrive à Latacanga vers 13h30, et on est littéralement expulsés hors du bus qui ne s'arrête pas! L'aide du chauffeur descend et jette nos sacs sur la route... quand j'arrive à descendre, le mien est déjà 30m derrière!

On n'est pas à la gare routière évidemment, le bus n'allait quand même pas faire un détour... Après plusieurs essais infructueux, on apprend que c'est encore 3h de bus pour rejoindre Quilotoa...On se regarde avec Etienne, et d'un commun accord, on décide de rejoindre directement Quito sans le détour de 6h... on a eu notre dose de bus pourris et de conducteurs frapadingues!

Du coup, on rechope un bus pour Quito, malheureusement, ils arrivent tous blindés de Baños ou Riobamba... On nous assoit par terre près du chauffeur, et là, c'est la terreur... Pour Etienne, le conducteur conduit bien (attentif) mais comme un bourrin, pour moi, c'est un fou furieux... Il double, colle au cul et nous fait plusieurs passages à trois sur deux voies (c'est nous qui sommes au milieu!!!), mes cris amusent nos voisins, c'est toujours ça...

Ouf, on arrive entiers à Quito!... Ici, ce sont des trolley bus, moins dangereux (ça n'empêche quand même pas les conducteurs de piler comme des malades en arrivant sur leurs arrêts qu'ils connaissent par coeur!!!)! Et dire que c'est ici qu'on a vu des autos-écoles pour la première fois en Amérique du sud!!!