Mardi 18 août :
Ce matin, c'est parti pour l'expédition à la Galapaguera... natural, cette fois. Autrement dit, on va essayer de voir les tortues dans leur espace naturel. RDV 8 heures sur le ponton d'embarquement.
Notre "lancha" de luxe nous attend.
Après plus d'une heure de nav, on débarque sur une magnifique plage.
Petite séance de tartinage...
C'est ici que débute le sentier pour la "Galapaguera natural".
Tout de suite après la plage, on se rend compte que le chemin est très rarement utilisé par les hommes (ça, ça nous plaît bien comme idée), mais qu'il doit y avoir beaucoup de chats dans le coin. Il semble que la campagne de leur éradication (problème de prédation des oeufs de tortues) ne fonctionne pas super bien.
Après une bonne vingtaine de minutes à pied, nous rencontrons notre première tortue... plutôt muerte...
...mais la deuxième est bien vivante.
Toute notre rando, va être ponctuée de "tortugas" à gauche, à droite, à gauche... Nous sommes impressionnés par leur nombre. Nous qui n'étions pas sûr d'en voir.
Lorsque nous passons près d'elles, elles se recroquevillent dans leur coquille et soufflent assez fort. C'est pas un moyen de défense hyper sophistiqué (ou adapté à l'homme) et ça nous aide plutôt à les repérer. On comprend mieux pourquoi il était si facile pour les pirates, chasseur de phoques, de baleines et par les navigateurs en tout genre de venir se servir après la découverte des îles Galapagos (îles aux tortues). Ces îles fournissaient donc un mouillage abrité, de l'eau et une abondance de nourriture, puisqu'on capturait les tortues géantes par milliers, avant de les entasser vivantes dans les cales des bateaux. Survivantes plus d'un an après leur capture, elles fournissaient donc de la viande fraîche aux équipages pour un bon bout de chemin.
Le "mockingbird" de San Cristobal" (chaque île à "son" mockingbird spécifique). D'après notre guide, c'est le seul prédateur endémique des tortues terrestres (mais on pense que les frégates doivent les aider un peu de temps en temps...).
Une petite tête de bouc. Là, on a à faire à un prédateur introduit. Le problème des caprins est qu'ils entrent en compétition alimentaire avec les tortues. Un programme d'éradication est en cours, mais il reste quelques "villages de gaulois" d'irréductibles. D'ailleurs, on croisera une jeune chèvre en fuite... et beaucoup de douilles au sol. Le guide était tout fou après avoir vu la chèvre et nous disait fièrement qu'il devra faire un rapport la-dessus.
Après plus de deux heures de marche, nous revenons à la plage où nous attend notre lancha.
Direction "Punta Pitt", la pointe nord de l'île.
On se dirige à pied jusqu'à la pointe nord, dans l'espoir d'observer le fou à pattes _ _ _ _ _ _ ??? et ben non, rouges cette fois.
Ici, un fou à casquette blanche, un fou à tee-shirt bleu et un fou à tee-shirt orange... (c'est pas endémique des Galapagos !) :
A notre retour à la lancha, un super pique-nique préparé par "Magno Leon" nous attend. Apparemment, les otaries sont intéressées aussi... Elles ne doivent pas voir trop souvent de touristes dans le coin...
Retour vers Puerto Baquerizo Moreno...
...en faisant des petits arrêts aux lieux "TIPIK" (donnez-moi le linge de maison !!!)
La grotte :
La cathédrale (apparemment, c'est un bon spot à langoustes, même le guide le dit !).
On se prend plein d'eau dans la gueule, mais on fait mine de rien...
Petit stop près de la plage "Puerto Grande".
Pas grand chose à voir à part un iguane un peu stressé.
C'est la danse des sirènes. Attention les filles !!!... Ulysse revient !!!
C'est la fin d'une journée excellente et super sympa. Ce soir, on invite nos GO à boire un coup avec nous. Encore une belle rencontre.
Après cette soirée très sympathique, comme à l'accoutumée, on se ballade sur le ponton d'embarquement et on observe les facéties nocturnes de nos copines les otaries.
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